Æ®À§ÅÍ ÆäÀ̽ººÏ ¹ÌÅõµ¥ÀÌ

Search Article

ÀÐÀº±â»ç 0
no img
- °øÁö»çÇ×
- Áú¹®°ú ´äº¯
- ÀÚÁÖÇÏ´Â Áú¹®µé
¹Ì¼ú¼Ò½Ä
- ÀÚÀ¯°Ô½ÃÆÇ
- Çà»ç¾È³»(Àü½Ã¼Ò°³)
- °ø¸ð/±¸ÀÎ/±¸Á÷
¹Ì¼ú½ÃÀå(ÅõÀÚ/°æ¸Å)
- ¹Ì¼ú½ÃÀå °Ô½ÃÆÇ
- °Å·¡ À̾߱â
- ¼ÒÀåÇ° À̾߱â
¹Ì¼ú±³À°
- ÇнÀ°Ô½ÃÆÇ
- ±³À°Çà»ç
- ¸ðÁý / °ø°í
±¤°í¾È³»
Á¦ÈÞ¹®ÀÇ
Á¦º¸/Åõ°í
»çÀÌÆ®¸Ê
¿À´Ã º» ±â»ç ¹× ÀÛÇ°
gjghjghfjhgfjhgjfghjghjghj
   ÇöÀçÀ§Ä¡ : HOME > ¾ÆÆ®³× Ä¿¹Â´ÏƼ / ¾ÆÆ®³× °Ô½ÃÆÇ

Á¦¸ñ Delphine Coindet
±Û¾´ÀÌ Laurent Godin
ȨÆäÀÌÁö Homepage : http://https://laurentgodin.com/
³¯Â¥ 2017-02-17 [08:31] count : 9917 IP : 119.192.2.72
SNS

Delphine Coindet
Attachements

Vernissage: Jeudi 23 Février
18h-21h

23 Février - 8 Avril


Galerie Laurent Godin 2
36 bis rue Eugène Oudiné
75013 Paris

Le titre pourrait désigner le principe de fixation par lequel tout peut tenir ensemble – et déjà la raison technique et la fonction allégorique se suffisent-elles d¡¯un unique énoncé. Selon des règles provisoires, par des équilibres contingents, s¡¯appuyant sur des cales molles, se fiant à son élasticité, ça tient ; malgré son empirisme, malgré la précipitation, malgré l¡¯absence de virilité, malgré tout, ça tient. Ça résiste, même, aux vents dominants, à la gravité, au défaitisme. Ça résiste aussi au conseil bienveillant asséné par une société néo-libérale qui doit son argument philosophique à un coaching en développement personnel, vaguement orientaliste, soit la tyrannie du « détachement ».

La scène suivante est un flash back, ou quelque chose de plus violent, au moins dans les mots, une défragmentation du disque – peut-être à la hache. Comment s¡¯arrêter sur ce qui est, alors que jamais le travail ne cesse ? Comment relire le passé alors que le présent brûle, et que le caractère raisonné des catalogues est assommant ? Le décor se présente ainsi : une architecture d¡¯urgence entourée de flammes.

Mais cette chimère d¡¯insurrection dans l¡¯espace de la Galerie Laurent Godin (II), plutôt qu¡¯un assaut grillagé, y installe une grille de lecture. Par des moyens réduits à l¡¯extrême, cette ossature souligne des arêtes saillantes; elle dégage des lignes claires agrégées de nébuleuses qui bientôt dessinent un cosmos rustique, une matrice de presque rien qui embrasse tout. Si c¡¯était une structure littéraire, elle soutiendrait le projet d¡¯une autobiographie dont la forme serait à même de rendre compte des évènements autant que de la texture des années, intègrerait l¡¯extérieur et le collectif au je intime, de sorte que les êtres et les choses, la politique et la météo, la raison d¡¯être et de faire ne composent qu¡¯un seul récit. Plutôt qu¡¯une barricade, le geste, toujours précis, dresserait là une structure synthétique et défensive contre la simplification, ou sous un jour plus festif, un chapiteau en l¡¯honneur de la complexité, abritant les grands écarts de style et de méthodes qui rendent le tout « autoportant ».
On a déjà vu les grandes sculptures usinées cohabiter avec les assemblages spontanés faits de carton, de tulle et d¡¯os. Mais ici leur présence – qui use de diverses tactiques d¡¯incarnation, personnification (du parallélépipède), métonymie, ou carrément relique – se doublerait par la figuration de leur propre rôle dans un scénario aussi rétrospectif qu¡¯ouvert à toutes les hypothèses de recomposition du sens et des morceaux. Il suppose toutefois de reconnaître le lien de conséquence et de complémentarité qui lit le concept à l¡¯expression, les surfaces lisses aux carapaces rugueuses, et la pensée aux affects. Car tout est lié et l¡¯on finit par s¡¯attacher à tout – même aux animaux stupides et aux idéaux épuisés – tandis que l¡¯artiste ne lâche rien.
Cette humeur est à demi feinte dans ces dramatiques simulacres de flammes, évoquant la pompe d¡¯un décor baroque autant que les dernières survivantes des fêtes païennes. Cette ardeur stylisée pourrait se lire comme une confidence à l¡¯endroit du travail, dont on saisit la métaphore en même temps que l¡¯on passe dans sa réalité matérielle, et qui vaut de déployer tant d¡¯énergie en ironisant déjà sur le risque d¡¯un retournement de situation. Depuis longtemps, la sculpture pare à l¡¯imprévu en avançant une stratégie de l¡¯ambivalence (et une certaine désinvolture) qui se révèlent souvent avec sa valeur d¡¯usage : quelque part, sur la flamme, un livre est posé à califourchon, comme si la lecture interrompue restait sur le qui-vive, à l¡¯image du repos des cow-boys.

Julie Portier

Link #1 : Delphine Coindet Attachements Vernissage: Jeudi 23 Février 18h-21h 23 Février - 8 Avril Galerie Laurent Godin 2 36 bis rue Eugène Oudiné 75013 Paris Le titre pourrait désigner le principe de fixation par lequel tout peut t
Download #1 : 1d0b3778_0635_4b46_b505_6ef64193e83a.jpg (314) Size : 388.8 KB
µî·ÏµÈ ³»¿ëÀÌ ¾ø½À´Ï´Ù.
¹øÈ£ Á¦¸ñ ÀÛ¼ºÀÚ ÀÛ¼ºÀÏ Á¶È¸
224   2013 °Ü¿ï¹æÇÐ ¿¹¼ú(âÀǼº) Àç´É¹ß°ß ¹× Èú¸µ ¾ÆƮķÇÁ ~! ¿ÀÁöÇý 2012-12-06 6128
223   ½Å·Î ¿ÀŸÄÉ¿ÍÀÇ ´ë´ã: ¾ÆÆ®¼±Àç »ç¹«¼Ò 2012-11-20 7006
222   2013³âµµ Á¤±â´ë°ü ½Åû °ø°í ÀÌ¿¹¸² 2012-11-09 5829
221   À̺£·Î ¾Æ¸Þ¸®Ä­ ¾ÆÆ®Æä¾î ¼­¿ï ÇÑÁöÇý 2012-11-07 6476
220   Àü½ÃÁÖ±âÇ¥ °øÁö: ¼ö¿ø¹Ì¼úÀü½Ã°ü Á¶À±¿µ 2012-11-04 6117
219   °ËÁ¤ ¾çÀ» À§ÇÑ °­¿¬: Jeff Gabel ¾ÆÆ®¼±Àç 2012-10-15 6090
218   ¶ó¿îÁö ÇÁ·ÎÁ§Æ®¹Ì·¡ÀÇ µµ½Ã, ¿À´Ã°ú ³»ÀÏ¿¡ °üÇÑ À̾߱⡷ »ç¹«¼Ò 2012-10-11 5946
217   ¹Ì¼ú°¡ À̺ҰúÀÇ ´ëÈ­ ¾ÆÆ®¼±Àç 2012-10-04 6625
216   À̺Ò(Lee Bul) °³ÀÎÀü: ¾ÆÆ®¼±Àç ¾ÆÆ®¼±Àç 2012-09-03 6173
215   BWA SOKOL Gallery of Contemporary Art Richard Rrookes 2012-06-09 6762
214   µµÀÇ "¿ø´õ·¯½ºÆ®"î÷°ú °­¿¬ ¹× °ø¿¬ ¾ÆÆ®¼±Àç 2012-06-05 6160
213   »ç¹«¼Ò ±Û ¹ßÇà: Áß°£ÀÎ(¿ÀÇü±Ù °³ÀÎÀü) Á¶¸í »ç¹«¼Ò 2012-06-01 8412
212   Å©¸®¿¡ÀÌƼºê ´í½º ¿öÅ©¼¥: ³ª¸¸ÀÇ ÃãÀ» ãÀÚ ±¸Àº¼­ 2012-06-01 6410
211   ¿ÀÇü±Ù °³ÀÎÀü¡¶Áß°£ÀÎ(ñéÊàìÑ)¡· ¾ÆÆ®¼±Àç 2012-04-25 8787
210   ¹Ì¼ú°¡ ±è¼Ò¶ó¿ÍÀÇ ´ë´ã: Âü°¡ ½Åû¹Þ½À´Ï´Ù ¾ÆÆ®¼±Àç 2012-03-21 6472
12345678910


  

¾ÆÆ®³×´Â     l     ÀÌ¿ë¹æ¹ý¾È³»     l     ÀÌ¿ë¾à°ü     l     °³ÀÎÁ¤º¸Á¤Ã¥     l     Á¦È޾ȳ»     l     Á¦º¸/Åõ°í     l     ±¤°í¾È³»